L’inauguration de l’œuvre de Pier Fabre qui s’inscrit dans le cadre de sa politique d’ouverture de l’Assemblée nationale aux artistes, s’est déroulée le 3 octobre dernier, sur une variation de l’hymne français, interprétée par Jin Kim, violoniste. Toutefois, l’œuvre avait été installée dès le 16 septembre, afin que les visiteurs de l’Instruction puissent la découvrir durant les Journées européennes du Patrimoine.
Suspendue dans la Cour d’honneur du Palais Bourbon, cette installation spectaculaire est constituée de 577 fils, évoquant “l’élan, et parfois les turbulences, du travail des 577 députés qui œuvrent ensemble pour permettre à notre nation de s’élever, en s’adaptant à l’évolution constante du monde et de la société”, a détaillé la présidente de l’Assemblée nationale.
Cette œuvre symbolise donc le travail des députés œuvrant ensemble à l’élaboration de la loi. “Aujourd’hui, c’est dans l’hémicycle que nous siégeons, mais Pier Fabre nous permet de nous dédoubler à travers cette installation cinétique qui symbolise, en somme, le travail parlementaire”, a ajouté Yaël Braun Pivet .
Converger vers l’intérêt général
Comme l’a noté cette dernière, de par son titre, l’œuvre est pleine de promesse : Convergence, où l’illustration de la capacité des députés de “converger dès lors qu’il s’agit de l’intérêt général”, selon elle.
“ La Convergence, toutefois, est trop précieuse pour que nous la laissions s’envoler… Elle est solidement arrimée aux toits du Palais-Bourbon, par des nœuds de cabestan bloqués : les marins savent que c’est robuste. Et je remercie Pier Fabre d’avoir donné de sa personne, en participant personnellement à cet accrochage ambitieux”, a conclu Yaël Braun Pivet.