A la suite du meurtre d’un professeur dans un lycée d’Arras, la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, adopte un ton dur et sécuritaire quant aux mesures à prendre pour protéger les élèves et les professeurs franciliens.
Dans une interview accordée au Parisien, la présidente de région le jure : “la sécurité des lycées est ma priorité, selon un principe : le lycée demande, la région finance”. Elle indique avoir envoyé un message à tous les proviseurs et aux agents“pour leur dire que la région est à l’écoute de leurs besoins”.
Selon elle, “tous les lycées n’ont pas les mêmes problématiques”. “Si c’est nécessaire, nous déploierons de nouvelles caméras, nous mettrons des clôtures, ou des portiques. Nous n’en avons pas mis partout pour ne pas créer des attroupements dans la rue qui peuvent s’avérer dangereux”.
Les brigades régionales de sécurité doublées
Les événements de vendredi dernier montrent en effet que les alentours des écoles sont aussi des points de dangers, Dominique Bernard ayant été tué devant son lycée.
“Beaucoup de rixes éclatent devant les établissements. C’est pourquoi j’ai décidé de doubler le nombre de brigades régionales de sécurité, pour passer de 50 agents à 100”, annonce Valérie Pécresse. Ces équipes sont formées à la médiation avec les individus et sont issues d’anciennes équipes de policiers, gendarmes ou agents de sécurité. “Depuis 2019, on a dépassé les 4 000 interventions, avec une moyenne de 1 500 par an. C’est un investissement de 2 millions d’euros”.
Dès ce lundi, des maîtres-chiens sont, par ailleurs, déployés dans tous les lycées ou des problèmes de sécurité existent.