Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, a révélé que les baisses d'impôts pour les ménages, promises par le président Emmanuel Macron en mai, d'au moins deux milliards d'euros, seraient réalisées "si possible dès le budget 2025".
Cette décision s'inscrit dans un effort pour soulager les classes moyennes et les foyers avec des revenus compris entre 1 500 et 2 500 euros, après des mesures telles que la suppression de la taxe d'habitation et un allègement de l'impôt sur le revenu.
Bruno Le Maire a également confirmé que le Gouvernement présenterait la loi de programmation des finances publiques (LPFP) en session extraordinaire, ce qui permettrait d'utiliser l'article 49.3 de la Constitution. Cette loi vise à réduire le niveau de la dette publique à 108 % d'ici 2027, contre plus de 112 % actuellement, et à ramener le déficit public en dessous de 3%.
Le ministre a souligné la fragilité de l'environnement économique actuel, notamment en raison des taux d'intérêt élevés et de la situation économique en Allemagne, premier partenaire commercial de la France.
Déduction fiscale pour les dons aux banques alimentaires
Parallèlement, compte tenu de l'augmentation de l'inflation alimentaire et des difficultés financières des Restos du Cœur, Bruno Le Maire a annoncé que le Gouvernement maintiendrait en 2024 une déduction fiscale de 75% pour les dons aux banques alimentaires allant jusqu'à 1 000 euros.
Cette mesure avait déjà été relevée en 2023, passant de 500 à 1 000 euros, et le Gouvernement est ouvert à l'idée de l'inscrire dans la loi de manière pérenne si les parlementaires le souhaitent.