Il y a deux décennies, la France a été touchée par un été exceptionnel dans l'histoire de son climat. L’été 2003 reste aujourd’hui l’été le plus chaud jamais observé depuis 1947 sur le territoire français. La journée du 5 août 2003 est la deuxième journée la plus chaude jamais relevée à l’échelle de la France. Elle est survenue dans un été lui-même exceptionnel : l’été 2003 est encore aujourd’hui l’été le plus chaud qu’a connu la France, devant l’été 2022.
Dès le mois de juin 2003, une vague de chaleur frappe le sud de la France. En juillet, un autre épisode de chaleur touche la métropole. Au début du mois d'août, les températures montent à des niveaux sans précédent, couvrant tout le territoire français ainsi qu'une grande partie de l'Europe occidentale.
La vague de chaleur d'août 2003 se distingue par sa durée exceptionnelle, s'étendant sur deux semaines, du 2 au 17 août. Elle se caractérise également par son intensité et son étendue géographique, ce qui en fait l'une des 46 vagues de chaleur identifiées entre 1947 et 2023.
La Vigilance canicule créée
Cette période inhabituelle a révélé la réalité des conséquences sanitaires significatives des vagues de chaleur et a sensibilisé à l'impact du changement climatique en cours. À la suite de l'été 2003, la Vigilance canicule a été instaurée pour mieux anticiper et gérer de telles situations.
Météo France a classé les vagues de chaleur lorsque la température moyenne à l'échelle nationale dépasse pendant au moins trois jours consécutifs le seuil de 23,4 °C, avec un minimum de 25,3 °C atteint en une journée. Cette température moyenne, calculée en utilisant les données de 30 stations de référence et en prenant en compte à la fois les températures minimales et maximales, est connue sous le nom d'indicateur thermique national.