Ile-de-France Mobilités (IDFM) prévoit d'automatiser davantage de lignes du métro parisien, après l'achèvement des travaux sur la ligne 4 et la planification similaire pour la ligne 13 dans les dix prochaines années, selon les déclarations du directeur général, Laurent Probst, lors d'une visite de chantier à Montrouge.
"Il y a d'autres lignes qui doivent être automatisées. Il va falloir poursuivre sur cette lancée".
Le projet d'automatisation est déjà en cours sur la ligne 13, une ligne fréquemment surchargée et sujette à des problèmes opérationnels. La RATP, responsable de son exploitation, devrait lancer un appel d'offres pour les automatismes à la fin de l'année, avec l'objectif de finaliser la transformation d'ici 2033.
Aller au-delà de la ligne 13
La volonté d'IDFM est donc d'aller au-delà de la ligne 13. Ils envisagent de poursuivre cette initiative, évoquant également les lignes 7, 8 et 9 comme potentielles candidates à l'automatisation. Cependant, les chantiers d'automatisation des lignes de métro parisien sont complexes et longs en raison de la nécessité de maintenir l'exploitation pendant les travaux.
D’après Cyril Condé, directeur du département Maîtrise d'ouvrage des projets de la RATP, l'automatisation d’une ligne offre de nombreux avantages pour tous, comme une meilleure régularité, une plus grande résilience face aux incidents, et une plus grande souplesse dans l'exploitation. Bien que non mentionnées, les lignes automatisées ont également tendance à fonctionner pendant les jours de grève.
Sur la ligne 4, par un projet de 480 millions d'euros lancé en 2013, des navettes sans conducteur coexistent avec les rames classiques depuis septembre 2022. Ces dernières devraient être retirées en décembre, marquant la complète automatisation de la ligne.
Actuellement, le réseau francilien compte déjà deux lignes de métro entièrement automatisées, la 14 depuis 1998 et la 1 depuis fin 2012, en attendant l'achèvement des lignes 15 à 18 du métro du Grand Paris, actuellement en construction.