Les prix alimentaires, principaux moteurs de l'inflation ces derniers mois, ont augmenté de 11,1% sur un an en août, une hausse moins rapide qu'en juillet (12,7%), mais toujours significative, surtout compte tenu de l'appréciation déjà observée en août 2021.
Bruno Le Maire a annoncé l'objectif du Gouvernement d'obtenir des baisses de tarifs dès janvier 2024 après des réunions avec les acteurs de la chaîne alimentaire française. Il a assuré qu'une réduction obligatoire et immédiate des prix en rayons suivra la baisse des prix de gros, sous la supervision de la DGCCRF, un service de Bercy. Le ministre a également critiqué certains industriels, notamment Unilever, Nestlé et Pepsi, estimant qu'ils pourraient faire plus pour contrôler la hausse des prix.
Une négociation tarifaire anticipée pour 2024
Lors de l'épisode précédent en mars, les supermarchés ont vu le prix moyen payé aux industriels augmenter de 9%. Cependant, le prix de certaines matières premières a depuis diminué, incitant le Gouvernement à encourager de nouvelles négociations tarifaires.
Les distributeurs ont noté que peu de fournisseurs industriels ont participé à ces renégociations. D'ordinaire devant se dérouler une fois par an, au mois de mars, elles vont pouvoir commencer plus tôt pour 2024 et ainsi contribuer à baisser les prix en rayon.