AccueilActualitéRégion Île-de-France & Grand ParisL’Assemblée nationale relève le niveau d’étude des avocats

L’Assemblée nationale relève le niveau d’étude des avocats

Les députés ont voté en première lecture le relèvement du niveau d'études pour l'accès à la profession d'avocat, en le conditionnant à l'obtention d'un master II, sans interdire aux titulaires d'un bac+4 d'entrer dans une école d'avocats.
Les députés ont voté en première lecture une mesure qui conditionne l'accès à la profession d'avocat à l’obtention d’un master II.
© Shutterstock - Les députés ont voté en première lecture une mesure qui conditionne l'accès à la profession d'avocat à l’obtention d’un master II.

ActualitéRégion Île-de-France & Grand Paris Publié le ,

Les règles actuelles prévoient qu'il faut disposer d'une maîtrise (bac+4) en droit, ou d'un diplôme équivalent, pour passer les épreuves d'accès aux écoles délivrant le Certificat d'aptitude à la profession d'avocat (Capa). La version initiale du projet de loi Justice porté par le Gouvernement prévoyait de réserver aux titulaires d'un master (bac+5) l'accès à l'examen d'entrée dans ces écoles.

Lors de l’examen du texte le 10 juillet dernier, les députés ont alors voté en première lecture des amendements, soutenus par Les Républicains et les députés de la majorité, préservant la possibilité pour des étudiants de niveau bac+4 de passer l'examen d'entrée dans une école d'avocat. Toutefois, ces élèves "ne se verront délivrer le Capa qu'après l'obtention d'un diplôme certifiant niveau master 2".

La protection de la confidentialité des avis des juristes d'entreprises votée

Lors de cette session d’examen du texte, les députés ont aussi voté un amendement en faveur de la protection de la confidentialité des avis des juristes d'entreprises adressés à leurs dirigeants, une mesure ajoutée par le Sénat. L'objectif étant d'éviter une "auto-incrimination", si ces avis sont utilisés à l'encontre de l'entreprise.

"Seules les consultations juridiques sont protégées, aucun autre document, et une procédure de levée de la confidentialité est prévue pour éviter les abus", a défendu le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, fervent partisan de l’instauration, en France, d’un "legal privilege", à l'image des pays anglo-saxons.

Cet amendement précise notamment que la mesure n’est pas applicable dans les procédures pénales et fiscales et détaille les conditions de levée de la confidentialité. Il prévoit notamment le recours obligatoire à l'avocat en cas de contestation de cette confidentialité.

Avec l’AFP

Partager :
Abonnez-vous
  • Abonnement intégral papier + numérique

  • Nos suppléments et numéros spéciaux

  • Accès illimité à nos services

S'abonner
Journal du 21 avril 2023

Journal du21 avril 2023

Journal du 14 avril 2023

Journal du14 avril 2023

Journal du 07 avril 2023

Journal du07 avril 2023

Journal du 31 mars 2023

Journal du31 mars 2023

S'abonner
Envoyer à un ami
Connexion
Mot de passe oublié ?