AccueilActualitéRégion Île-de-France & Grand ParisL’œuf s’envole dans le plat des Français

L’œuf s’envole dans le plat des Français

Le Comité national pour la promotion de l’œuf a récemment présenté le bilan des premiers mois de 2023 de l’œuf, qui se dirige vers un record de consommation.
L’œuf en route vers une année 2023 record, d’après le Comité national pour la promotion de l’œuf.
© Shutterstock - L’œuf en route vers une année 2023 record, d’après le Comité national pour la promotion de l’œuf.

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A l’aube de la Journée mondiale de l’œuf, qui tiendra le 13 octobre prochain, le Comité national pour la promotion de l’œuf (CNPO) a dressé le bilan des sept premiers mois de 2023 de la consommation d’œuf. Le comité a ainsi annoncé : "La consommation d’œufs s’envole en France, nous nous dirigeons même vers un record sur l’ensemble de l’année. Aussi, la filière redémarre progressivement".

97 % des Français consomment des œufs

D’après la dernière enquête menée par l’Institut CSA pour le CNPO, 97 % des Françaisconsomment des œufs. Ils sont même au menu de près de neuf consommateurs sur dix au minimum une fois par semaine. L’étude montre également que 96 % de la population considère qu’il s’agit de produits incontournables d’un repas, et 91 % estime que l’œuf contribue à une alimentation saine et équilibrée.

Autre élément mis en avant par le CNPO, 74 % des Français ont indiqué ne pas être prêts à abandonner leurs œufs pour des produits de substitution végétaux.

"Les Français sont sensibles aux multiples qualités de l’œuf. Ils ont une image très positive du produit, notamment pour les nombreuses possibilités qu’il offre en cuisine, mais aussi parce qu’ils considèrent qu’il s’agit d’un produit naturel et bon pour la santé", a déclaré Alice Richard, directrice du CNPO.

Selon l’enquête, la recette d’œufs préférée des Français, est l’œuf au plat à 27 %, devant l’omelette, à 22 %. Viennent ensuite, à quasi-égalité (17% et 16 %) les œufs durs et les œufs à la coque. Un peu plus loin dans le classement arrivent les œufs brouillés, à 11 % et les œufs cocotte, à 5 %.

Aussi, 90 % des interrogés considèrent que l’œuf présente un excellent rapport qualité-prix, et 88 % s’accordent à dire qu’il s’agit de la protéine la moins chère du marché.

Un record de consommation en 2023 ?

En France, la consommation globale d’œufs par habitant s’est établie à 220 sur l’année 2022. Un chiffre déjà élevé, mais qui est en passe d’être battu en 2023. "Elle devrait atteindre un record, et s’établir à 229 œufs par habitant, un nombre jamais atteint", a affirmé Loïc Coloumbel, le président du Syndicat national des industriels et professionnels de l’œuf (SNIPO).

"Dans un contexte de baisse de pouvoir d’achat et de contraction globale de la consommation des ménages, les œufs évoluent à contre-pied, confirmant leur place parmi les produits essentiels de la cuisine", a déclaré Loïc Coloumbel, chiffres à l’appui.

En effet, de janvier à juillet, les achats d’œufs des ménages ont progressé de 3,8 % en volume tous modes d’élevages confondus, comparé à la même période de 2022. Une hausse de 17,5 % est constatée sur l’achat des œufs issus de poules élevées au sol et de 18 % pour le plein air. Les œufs Label rouge ont, quant à eux, augmenté de 8,8 %.

En parallèle, les achats des œufs cage et bio ont connu un recul, respectivement, de 15,1 % et de 6,9 %. "Cela s’explique, pour l’œuf cage par un déréférencement progressif de la part des enseignes, tandis que pour les œufs bio, il s’agit des conséquences de l’inflation qui orientent les consommateurs vers des produits moins onéreux", a ajouté le président de la SNIPO.

Le CNPO a également souligné l’importance de la présence du logo "Œuf de France" pour 89 % des Français, qui est une garantie d’origine attendue.

© DR

Une reprise de la production en 2023

Du côté de la filière, la production d’œufs a repris en 2023, après le bouleversement de 2022, avec un fléchissement de 8 %, causé en outre par l’influenza aviaire. Selon les estimations de l’Itavi, à la fin de l’année, la production d’œuf devrait progresser de 3,8 %. Toutefois, le président du CNPO Yves-Marie Beaudet a tempéré :"Les tensions restent fortes sur la production d’œufs, notamment en raison des retards de mise en place, des délais de début de ponte et de l’abandon de certains éleveurs en conséquence de l’influenza aviaire".

Pour terminer, Yves-Marie Beaudet a annoncé : "la stabilisation du prix de production de l’œuf en 2023", le tout alors que "la filière maintient ses engagements". En effet, la France est le numéro un concernant les élevages alternatifs. Désormais, moins d’une poule sur quatre est élevée en cage aménagée.

Enfin, par rapport à l’ovosexage, où "nous sommes pionniers en Europe avec l’Allemagne". Sur ce sujet, le CNPO a, une nouvelle fois, lancé un appel afin que l’interdiction d’éliminer les poussins mâles soit prolongée à l’ensemble de l’Europe. "La filière française des œufs ne pourra en effet pas faire face à une telle distorsion de concurrence avec les pays voisins. L’État s’est engagé aux côtés de la filière française des œufs à porter ce sujet au niveau européen. Il se doit d’être au rendez-vous !", a insisté le président de l’interprofession.

Identification des élevages

© DR

Il existe quatre types d’élevages, connus par 81 % des Français qui sont répertoriés de 0 à 3 :

Code 0 - Élevage biologique : les poules sont alimentées avec de la nourriture issue de l’agriculture biologique. Elles ont accès à des parcours extérieurs dans lesquels elles disposent d’abris et de végétation. En intérieur, elles disposent de nids et de perchoirs.

Code 1 - Élevage en plein air : les poules ont accès à un parcours extérieur au cours de la journée (la mention « œufs de poules élevées en plein air » est inscrite sur l’emballage). Les œufs Label Rouge sont marqués code 1.

Code 2 - Élevage au sol : les poules évoluent librement à l’intérieur d’un poulailler (la mention « œufs de poules élevées au sol » est marquée sur la boîte).

Code 3 - Élevage en cage aménagée : Les poules vivent dans de nouveaux hébergements en groupe de 20 à 60, où elles disposent en particulier de perchoirs et de nids. Ce code répond aux normes européennes en vigueur depuis janvier 2012.

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