Cet engagement s’est traduit par ma signature d’une convention de partenariat détaillant les actions mises en place sur la période 2022 -2026.
Par la même occasion les deux partis ont adopté le nouveau cahier des prescriptions architecturales, paysagères et environnementales des berges de Seine avec l’ensemble des parties prenantes. Les quais sont au centre d’enjeux de taille.
« La Seine et ses ports, dans le bief de Paris, sont tout à la fois un élément de patrimoine culturel, et vivant, un lieu de vie et de loisirs et une infrastructure de transport indispensable au fonctionnement même de la ville. Ces derniers mois, cette utilité a été maintes fois démontrée, pour l’acheminement des matériaux de construction et l’évacuation des déchets de chantier y compris pour la construction en bois de la tour Woodup, pour la livraison des magasins Franprix, pour la livraison à domicile des clients d’Ikéa, pour la réhabilitation de la cathédrale Notre Dame puisque les pierres de taille sont acheminées par barge depuis le port de Gennevilliers... Alors que nous nous préparons activement aux JOP 2024, cette collaboration renforcée entre la Ville et le port nous donne à la fois des orientations et un cadre de travail au service de la Seine », précise Antoine Berbain, directeur général délégué en charge de la direction territoriale de Paris d’Haropa Port.
Les grandes orientations de cette convention s’articulent autour de trois axes : un partenariat plus étroit entre les deux partenaires, une harmonisation croissante et la gestion de proximité et un copilotage de projets de transition écologique pour l’avenir du fleuve et de ses usages.
Par cette convention, Haropa Port et la Ville souhaitent renforcer leurs liens, notamment autour des activités ayant recours au transport sur les zones où la navigation est possible tout en veillant à ce que la mixité des usages sur les quais ne soit pas entravée plus que de nécessaire. La convention s’inscrit également dans une logique de développement de la logistique urbaine au cœur de Paris. La convention de partenariat permettra d’harmoniser la gestion de proximité grâce notamment à la mise en œuvre d’une politique coordonnée en matière d’habitat fluvial, en cohérence avec les usagers prioritaires de la Seine. L’objectif est de renforcer la propreté sur les quais et les plans d’eau de la Seine, mais également de garantir la pérennité structurelle des quais et la consolidation de la continuité piétonne.
Les projets, co-pilotés par les deux partenaires, porteront notamment sur le renforcement de l’insertion architecturale et paysagère des activités et des aménagements sur les quais, la promotion et l’accompagnement du “verdissement” de la flotte fluviale, l’accompagnement de la transition écologique et l’adaptation de la ville au changement climatique.
directeur général délégué en charge de la direction territoriale de Paris d’Haropa Port.
La baignade en ligne de mire
Pour Pierre rabadan, adjoint à la maire, chargé du sport, des Jeux olympiques et paralympiques et de la Seine, « cette convention renforce les liens que nous avons su tisser ensemble depuis que les trois ports du Havre, de Rouen et de Paris ont été réunis. Cette convention nous permet d’avoir un véritable co-pilotage sur les projets de transition écologique pour l’avenir du fleuve et de ses usages. Je pense à la baignade en premier lieu, bien sûr, un symbole fort pour Paris dans le cadre de l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques, mais aussi à la transformation de la flotte fluviale parisienne et à sa décarbonation, ainsi qu’aux projets que nous portons conjointement sur la fin des plastiques à usage unique et à la disparition des déchets flottants : un sujet aussi bien technique pour nous que pédagogique vis-à-vis des usagers des bords de Seine ».