Affiches Parisiennes : Quel est le lien entre l’association Premiers de cordée et l’événement organisé par le Comité ?
Laury Thilleman : Je suis marraine de cet événement des illuminations de Noël organisé par le Faubourg Saint-Honoré qui soutient par le biais de sa tombola, Premiers de cordée, une association qui rend le sport accessible à tous ceux qui en sont éloignés, en situation de handicap et les enfants hospitalisés. Je suis fière et honorée d’être là, de pouvoir illuminer le triangle d'or, et d’apporter un peu de magie en cette période, surtout dans les hôpitaux, avec l'association Premiers de cordée. Tous les bénéfices de la tombola qu'organise le Faubourg lui seront reversés. Il y a beaucoup de lots, Chanel, Prada, Roger Vivier, des bracelets, des montres, vraiment beaucoup de choses. Participez en masse à cette tombola, c'est trop important.
Vous êtes marraine, reine de beauté, très investie dans le monde du sport, mais aussi pour la protection de l'environnement, et puis auprès des enfants dans les hôpitaux. Votre présence est source de beaucoup d’espoir pour eux, surtout en cette période de Noël.
Oui, c'est très important parce qu’on oublie souvent que Noël, ce n’est pas forcément une période joyeuse pour toutes les familles. Il y a ceux qui ont perdu des proches, ceux qui le passent à l'hôpital. Hormis Premier de cordée, je pense aussi à l'association d’Omar Sy et de sa femme, “CéKeDuBonheur” qui leur offre des cadeaux et passe un temps avec eux à Noël. Leur offrir des moments de vie, c'est très important, j'y tiens et c'est vrai que j'y passe beaucoup de temps en cette période, avant de rejoindre les miens.
Vous sortez également un livre, “365 jours au top”. Comment y arriver ?
C'est un livre que j'ai construit sous forme d'almanach. Une page par jour, pour développer ses pensées positives, réaliser une séance de sport, de cuisine, lutter contre une insomnie, trouver son épanouissement sexuel. On est dans le bien-être et la santé, sous toutes ses formes. Tous ces conseils sont organisés selon des saisons et des besoins de notre corps, de notre mental, de notre organisme. Je m'appuie sur la saisonnalité pour transmettre des clés à intégrer dans notre quotidien.
En tant qu’ambassadrice de l'Unicef, vous savez que des enfants souffrent un peu partout. Quelle est votre regard là-dessus ?
Le principal objectif de l'Unicef, c'est l'éducation, essayer de transmettre les meilleures bases à ces enfants qui sont abandonnés ou réfugiés politiques pour leur transmettre les fondamentaux nécessaires pour se réaliser, gagner leur liberté. Le sport, l'éducation, la sensibilisation sont des combats qui s'harmonisent et se répondent. Tous sont importants à mener, et rappelons qu’en cette période, un apport humain, financier, bénévole, bref toutes les participations et les belles âmes sont les bienvenues.
Pensez-vous que le luxe ne doit pas être réservé à une élite, mais contribuer à améliorer la vie de tout le monde ?
Oui et c'est ce qu'on vient chercher par le biais de ces tombolas. Que ceux qui peuvent donner, qui ont les moyens d'être généreux, puissent apporter au maximum à ceux qui sont démunis. Que ce soient des enfants éloignés de l'école, du sport, d'une famille.
Quel est votre sport favori ?
Moi c'est le surf. J’ai appris à surfer très jeune et c’est devenu une addiction. Et souvent, je vais faire surfer les enfants autistes dans le Sud-Ouest avec une autre association qui s'appelle Handi Surf. Il s'avère que l'iode qui caresse la peau d'un enfant autiste a ce pouvoir de l'apaiser. Donc c'est souvent un moment assez joyeux, plein de magie qu'on passe avec les enfants. Et c'est aussi un temps qu'on laisse aux parents qui sont souvent esclaves d'un enfant, qui nécessite de l'attention H24, 365 jours par an. Donc c'est une récréation pour l'enfant et un temps précieux pour les parents qu'on offre par le biais du surf