AccueilActualitéRégion Île-de-France & Grand ParisLe boulodrome de Montmartre se bat pour sa survie

Le boulodrome de Montmartre se bat pour sa survie

Le club bouliste de Montmartre s'est défendu devant le tribunal administratif de Paris contre son expulsion au profit d'un hôtel, situé juste à côté du terrain.
Le club se bat pour préserver son emplacement historique.
© Shutterstock - Le club se bat pour préserver son emplacement historique.

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Le club bouliste de Montmartre a plaidé sa cause devant le tribunal administratif de Paris pour contester son expulsion au profit d'un hôtel voisin. La Ville de Paris prétend que le terrain, occupé par le Club Lepic Abbesses Pétanque depuis 50 ans, appartient au domaine public et doit être remis à l'hôtel Particulier, qui en a obtenu la gestion en juillet. Le club se bat pour préserver son emplacement historique.

"La Ville de Paris a acquis le terrain en 1966 en agissant par le préfet de Paris, c'était avant la décentralisation", a retracé l'avocate représentant la ville, Me Alice Gorse. "Deux ans plus tard, en 1971, le Clap s'installe sur le terrain sans aucun titre de propriété et ne fait toujours pas état d'un titre aujourd'hui", a poursuivi Me Gorse, ajoutant que la ville avait pour objectif d'en faire un espace vert. "Il n'y a eu aucun transfert de propriété entre la préfecture de la Seine et la ville de Paris après 1966", a répondu Me Sébastien Le Briero, représentant le club bouliste.

L'avocat du club bouliste de Montmartre a souligné que les travaux visant à transformer le terrain en espace vert n'avaient jamais été effectués. Il a également rappelé que dans les années 1980, la Ville de Paris avait tenté sans succès d'y construire un parking, renforçant ainsi l'argument du club pour conserver son emplacement historique.

"Le Clap est présenté comme le méchant dans cette histoire"

La Ville de Paris a argumenté que le club bouliste de Montmartre était un lieu où les fêtes et les rassemblements bruyants étaient fréquents, ce qui perturbait les clients de l'hôtel voisin. Ils ont également évoqué des publications sur les réseaux sociaux où les membres du club qualifiaient le futur occupant de l'emplacement de "vautour" et la mairie de Paris de "cloporte", ce qui aurait contribué à l'urgence de l'expulsion.

"Le Clap est présenté comme le méchant dans cette histoire", a regretté l'avocat du club. "Il existe une animosité entre certains adhérents du Clap et le gérant de l'hôtel, qui a longtemps été membre du club. En septembre 2022, il a décidé de chercher à reprendre la gestion du terrain, et c'est parti en vrille", a-t-il expliqué. L'hôtel a obtenu la gestion des quelque 765 mètres carrés situés avenue Junot pour 12 ans. La décision sera rendue le 25 septembre par la juge des référés.

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