Outre sa responsabilité d'accueillir le village des athlètes, la ville de Saint-Ouen-sur-Seine, fièrement labellisée "Terre de Jeux 2024", joue un rôle significatif en tant que territoire d'entraînement pour les athlètes olympiques. Elle offre un éventail de sites d'entraînement stratégiquement situés au plus proche des lieux de compétitions.
Parmi ces sites, le Stade Baveur se démarque, mettant à disposition son terrain pour les équipes olympiques de football. De même, la majestueuse Grande Nef de l'Ile des Vannes, classée aux Monuments Historiques, se prépare à une transformation temporaire. Elle se métamorphosera en un lieu d'entraînement dédié à un éventail de disciplines sportives, dont la boxe, la gymnastique, et l'athlétisme.
C’est sur ce dernier site que Marc Guillaume, préfet de la région d'Île-de-France, préfet de Paris s’est rendu mardi 24 octobre, dans le cadre de ses visites des sites olympiques dans les départements franciliens. Pris en main par la Société de livraison des ouvrages olympiques(Solideo) et malgré trois mois de retard, cet ancien haut lieu de concerts des bords de Seine va renaître pour les JO de Paris 2024.
Un élan olympique
Tous ces grands projets de rénovation et réhabilitation de lieu, parfois presque tombés à l'abandon, sont l’une des raisons d’être de la période olympique dans laquelle nous sommes. C’est en tout cas le sentiment de Marc Guillaume. “Ici à Saint-Ouen, les JO ont permis un élan franc et massif dans l'investissement du territoire. La Ville va prochainement voir arriver des nouvelles lignes de métros, des passerelles pour désenclaver les quartiers, des infrastructures réhabilitées et rénovées, pour les JO, mais aussi pour le futur”.
Tout ceci profite aussi plus largement au département de la Seine-Saint-Denis, l’un des territoires les plus concernés par les Jeux olympiques, avec un grand nombre de lieux de compétition et de résidence. Le Préfet de la région a aussi tenu à rappeler : “tous ces grands chantiers seront près et livrés pour les JO, nous sommes dans les temps”.
À la recherche d’un “espoir partagé”
Une chose est sûre, pour Karim Bouamrane, maire de Saint-Ouen-sur-Seine, depuis que les JO sont une réalité à Saint-Ouen, ses habitants auraient retrouvé de la superbe. “Et je pense que quand les habitants de Saint-Ouen et de Seine-Saint-Denis redécouvrent les différents lieux pris en charge par la Solideo et tout ce qui a été fait, ils sont fiers”.
Ce n'est pas la seule chose positive qui serait arrivée aux Audoniens. “Tous ces projets permettent une chose primordiale pour moi : l’espoir partagé. Un certain nombre de crises institutionnelles, politiques et sociétales ont pour conséquence la perte d'un idéal. La tenue des JO participe à un espoir partagé fort dans nos territoires, au même titre que les problématiques d'embellissement, de sécurité et de logement qui viennent avec”. La cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 est prévue pour le 26 juillet, soit dans 274 jours.
Marc Guillaume, préfet de région accueilli par Vincent Lagoguey, sous-préfet du @Prefet93 et @karim_bouamrane, maire de @villesaintouen pour une visite des sites d’entraînement et de vie culturelle durant les #JOP2024.
— Préfecture de la région d’Île-de-France (@Prefet75_IDF) October 24, 2023
📍Stade Bauer, Patinoire, Grande Nef de l’Île des Vannes pic.twitter.com/2qJjVj28Ox