Le baromètre du troisième trimestre BpiFrance Le Lab et Rexecode, intitulé "Trésorerie, investissement et croissance" des TPE et PME, a dernièrement été publié. Réalisée entre le 28 août et le 8 septembre, cette 22e édition a été réalisée sur la base d’un questionnaire diffusé par voie numérique auprès 2 503 entreprises des secteurs marchands non agricoles. Au total 702 TPE et PME ont répondu. Les données ont ensuite été traitées, faisant ressortir que "les PME et TPE se montrent un peu plus inquiètes quant à l’évolution à venir de leur trésorerie, bien que celle-ci reste à ce stade relativement confortable".
Des intentions d’investissement en progression
Ainsi, le baromètre a démontré qu’au niveau de la trésorerie, les indicateurs relatifs à l’évolution récente et à la situation actuelle sont stables. Toutefois, par rapport aux prévisions, un repli de 2 points est constaté.
Les intentions d’investissement, de leurs côtés, ont progressé d’après l’étude. Ainsi, 57 % des dirigeants de PME / TPE comptent investir ou ont investi en 2023, une proportion en légère hausse de deux points ce trimestre et de 4 % sur un an. Le motif environnemental est le projet d’investissement le plus cité par les dirigeants, à 44 %, en augmentation de 4 points par rapport au baromètre d’avril.
Le recrutement pose toujours des problèmes
Dans le baromètre, les dirigeants de PME et TPE font part de conditions d’accès au crédit un peu moins favorables s’agissant du financement de la trésorerie. Ainsi, 21 % ont déclaré rencontrer des difficultés de financement de leur exploitation, un chiffre en hausse de 4 points sur le trimestre. Malgré les fortes hausses de taux ces derniers mois, les entreprises n’ont pas fait part d’un durcissement de l’accès au crédit d’investissement, puisque la proportion de dirigeants signalant des difficultés de financement de leurs investissements est restée inchangée, à 18 %.
Concernant les freins à la croissance, les interrogés ont placé, une nouvelle fois, les difficultés de recrutement en tête des plus grosses difficultés rencontrées, même si elles sont un peu moins citées qu’en avril dernier, à 54 %, contre 52 % précédemment. D’après le baromètre, un autre point pèse de plus en plus sur les TPE et PME. Il s’agit des perspectives de demande qui se dégradent et sont citées par 41 % des dirigeants, soit six points de plus qu’au dernier trimestre. Enfin, les coûts et prix trop élevés sont un problème pour 34 % des chefs d’entreprise interrogés.