AccueilActualitéRégion Île-de-France & Grand ParisParis, ville universitaire la plus chère devant Nanterre et Créteil

Paris, ville universitaire la plus chère devant Nanterre et Créteil

Paris reste la ville universitaire la plus chère de France devant d'autres villes d'Île-de-France, Limoges fermant la marche, selon un classement du syndicat étudiant Unef.
Les dix premières places sont occupées par des villes d'Île-de-France, à l'exception de Nice.
© Shutterstock - Les dix premières places sont occupées par des villes d'Île-de-France, à l'exception de Nice.

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Selon le classement établi par l’Union nationale des étudiants de France (Unef), qui analyse le coût de la vie pour les étudiants dans les 47 plus grandes villes universitaires de France métropolitaine, les dix premières places sont occupées par des villes d'Île-de-France, à l'exception de Nice. Paris maintient sa première position, tout comme l'année précédente, suivie de Nanterre à la deuxième place, et Créteil qui est passée de la quatrième à la troisième place. Nice occupe la huitième place, un rang de moins par rapport à l'année dernière.

Les villes les moins onéreuses pour les étudiants sont Besançon à la 40e place, suivie de Brest à la 41e, Mulhouse à la 42e, Saint-Etienne à la 43e, Poitiers à la 44e, Pau à la 45e, Le Mans à la 46e et Limoges à la 47e place, une position en recul par rapport à l'année précédente. Entre ces extrêmes, on trouve des villes telles que Lyon à la 11e place, Bordeaux à la 12e, Aix-en-Provence à la 13e, Marseille à la 14e et Strasbourg à la 15e.

Le coût de la vie étudiante en augmentation

Selon une enquête récente de l'Union nationale des étudiants de France (Unef), publiée la semaine dernière, le coût de la vie pour les étudiants en France connaît une augmentation moyenne de 6,47 % pour l'année académique 2023-2024. Cette hausse s'explique en grande partie par l'inflation qui impacte divers aspects de la vie étudiante.

Par ville, les plus fortes hausses du coût de la vie se situent à Guyancourt (+8,86 %), au Havre (+7,31 %), à Chambéry (+6,85 %), Nîmes (+6,72 %) et Saint-Etienne (+6,60 %), détaille l'Unef, et aucune ville ne voit son coût de la vie baisser cette année.

Le logement, premier poste de dépenses, pèse de plus en plus dans le budget étudiant, indique le syndicat. Les loyers augmentent en moyenne de 1,89 %, soit 0,5 point de plus que l'an dernier. La plus forte hausse est à Guyancourt (+9,63 %), la plus forte baisse à Orsay (-4,38 %). C'est à Paris qu'ils sont les plus élevés (881 euros en moyenne), et au Mans les moins élevés (371 euros).

Les transports en commun connaissent aussi de fortes hausses, souligne l'Unef. L'Île-de-France et une dizaine d'autres villes (Lille, Clermont-Ferrand, Nancy, Angers, Nantes, Metz, Amiens, Orléans, Nice, Grenoble, Toulouse, Limoges) ont augmenté leurs tarifs d'abonnements cette année, contre seulement trois villes l'an dernier. Ils varient entre 373 euros par an en Île-de-France et 44 euros à Montpellier.

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