Le musée du Grand Siècle et le cabinet des collectionneurs trouveront leur place dans l'ancienne caserne royale datant de 1825, tandis que le centre de recherche Nicolas Poussin sera installé dans l'ancien pavillon des Officiers érigé en 1855. Ces bâtiments historiques ont été minutieusement restaurés pour mettre en valeur leur splendeur passée. Le sous-sol de ces installations abrite un parking, des espaces logistiques importants, un auditorium de 120 places, des espaces immersifs et une salle dédiée aux expositions temporaires.
Par ailleurs, un bâtiment entièrement nouveau baptisé "le Belvédère" a été construit. Celui-ci, réparti sur trois niveaux, accueillera les expositions temporaires, un restaurant et une cafétéria. Il est situé dans l'angle sud-ouest de l'ensemble, offrant des vues panoramiques sur la Seine et le parc national de Saint-Cloud. Une galerie connecte ce bâtiment au reste des installations en sous-sol, assurant une circulation fluide entre les différents espaces.
“Le musée du Grand Siècle sera un nouvel équipement culturel majeur de notre Département pour valoriser la donation de Pierre Rosenberg. Engagé pour rendre la culture accessible à tous les publics, le futur musée offrira un lieu de découverte et de médiation pour faire de l’art un vecteur de connaissances et d’ouverture au monde”, s’est ainsi exprimé Georges Siffredi, président du département des Hauts-de-Seine.
Ouverture en 2026
Ce nouvel équipement culturel mettra en lumière la généreuse donation de Pierre Rosenberg au département des Hauts-de-Seine. Cette donation, qui comprend 694 tableaux et près de 3 500 dessins réalisés par des artistes du XVIe siècle jusqu'au milieu du XXe siècle, ainsi que 50 000 ouvrages, sera exposée dans trois entités étroitement liées : le musée du Grand Siècle, le cabinet des collectionneurs et le centre de recherche Nicolas Poussin. Le Département a investi plus de 100 millions d'euros pour mener à bien cette opération dans son intégralité.
Les fouilles archéologiques, qui se sont achevées ce mois-ci, ont cédé la place au chantier de réhabilitation, qui se poursuivra jusqu'en 2026 en préparation de l'ouverture au public. De plus, un projet de réhabilitation est également prévu pour la place Clémenceau, visant à la transformer en un espace apaisé avec une partie réservée aux piétons. Cela promet un environnement harmonieux pour les visiteurs et les résidents locaux.