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Transgenres aux JO de Paris : Amélie Oudéa-Castéra s’en remet aux fédérations internationales

Pour Amélie Oudéa-Castéra, la présence des sportifs transgenres aux Jeux olympiques de Paris 2024 résultera des règles mises en place par les fédérations sportives internationales.
La présence de sportifs transgenres aux JOP de Paris en 2024 dépendra des règles mises en place par les fédérations sportives internationales.
© Adobe Stock - La présence de sportifs transgenres aux JOP de Paris en 2024 dépendra des règles mises en place par les fédérations sportives internationales.

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La ministre des Sports et des JOP Amélie Oudéa-Castéra a récemment rappelé que la présence de sportifs transgenres aux Jeux olympiques de Paris en 2024 dépendrait des règles mises en place par les fédérations sportives internationales. « C'est un sujet difficile et évolutif dans lequel on doit naviguer entre deux exigences, inclusion et respect de l'équité sportive », a-t-elle indiqué sur la chaîne France Info, alors qu'elle était interrogée sur la récente décision de la Fédération internationale d'athlétisme (Fia) d'exclure les transgenres des compétitions féminines.

La règle dépendra de chaque fédération internationale

« Tout le monde n'est pas sur cette ligne-là. Le progrès scientifique va éclairer la décision de ces acteurs », a ajouté Amélie Oudéa-Castéra, alors que les études sur le sujet, en particulier sur le rôle de la testostérone dans la performance sportive de haut niveau, manquent ou sont controversées. S'agissant des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, la règle « dépendra de chacune des fédérations internationales, qui régissent les règles relevant de leur discipline. Il y a des différences d'une discipline à l'autre », a-t-elle précisé.

Le CIO laisse la main aux fédérations internationales

Le Comité international olympique (CIO) a renoncé, fin 2021, à établir des directives uniformes quant aux critères de participation des sportifs intersexes et transgenres, laissant la main aux fédérations internationales.

Pour rappel, en août 2021, à Tokyo, l'haltérophile néo-zélandaise Laurel Hubbard a marqué l'histoire en devenant la première femme ouvertement transgenre à prendre part à une épreuve olympique. Elle répondait à l'époque aux critères de qualification pour les JO, qui exigeaient un taux de testostérone maintenu en dessous de 10 nmol par litre pendant au moins 12 mois.

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