Les fortes précipitations ont entraîné un ruissellement des eaux de pluie dans la Seine, provoquant une augmentation du niveau de pollution dans le fleuve. Cette situation a rendu la baignade et l'entraînement des nageurs dangereux pour leur santé et leur sécurité.
"Suite à de fortes pluies récentes à Paris, la qualité de l'eau de la Seine est actuellement en dessous des normes acceptables pour la sauvegarde de la santé des nageurs", a fait savoir la Fédération française de natation (FFN) dans un communiqué. La décision "d'annuler cet entraînement a été prise de concert avec la fédération internationale World Aquatics et les partenaires de santé publique". À ce stade, seul l'entraînement est annulé.
La tenue de l'épreuve de Coupe du monde de natation en eau libre, les femmes samedi et les hommes dimanche, dépendra notamment des dernières analyses d'eau et des prévisions météo.
Un "test event" entrer le pont Alexandre III et le pont de l'Alma
Cette épreuve fait figure de "test event", c'est-à-dire de répétition à la fois pour les nageurs, mais aussi pour les organisateurs des JO de Paris car l'épreuve olympique sera identique l'été prochain en plein Paris, dix km nagés en boucles entre le pont Alexandre III et le pont de l'Alma.
La région Île-de-France connaît depuis une semaine des pluies quotidiennes, plus ou moins intenses, ce qui représente un scénario problématique pour les organisateurs de l'événement. Ils sont conscients que de fortes pluies peuvent entraîner une dégradation de la qualité de l'eau du fleuve en y ramenant les eaux usées et les polluants.
Pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, les organisateurs ont prévu de longue date de pouvoir décaler les épreuves de deux ou trois jours, en cas d'orages et de fortes pluies.
Une autre épreuve test doit se dérouler prochainement, celle du triathlon dont la partie natation doit se tenir dans la Seine, du 17 au 20 août.