En s’associant à la Banque des territoires, CDC Habitat et Frey ont lancé une société de portage. Le montant de l’investissement prévu pour lancer ce projet de transformation des entrées de ville commerciales en nouveaux quartiers mixtes s’élève, dans sa première phase, à 200 millions d’euros. Ce partenariat vise à mettre en place une nouvelle méthodologie pour réaliser des projets de reconversion de zones commerciales périurbaines passant par l’acquisition de fonciers, la démolition, la dépollution, le remembrement, l’aménagement et la revente de fonciers réaménagés.
Un potentiel de création de 1 million de logements
Les trois partenaires estiment que « les zones de périphérie représentent un vivier de fonciers opportun pour reconstruire la ville sur la ville. Elles permettraient la création de logements dans le respect des principes de la transformation écologique et constituent donc une formidable opportunité pour l’évolution et le développement des territoires ». Ils indiquent également que « sur 243 zones commerciales de périphérie des 21 grandes aires urbaines françaises un gisement de fonciers artificialisés de 55 000 hectares représentant à terme un potentiel théorique d’environ 70 millions de m² de densification à usages mixtes, soit plus de 1 million de logements ».
Répondre à des impératifs économiques, sociaux, urbains et environnementaux
La Banque des territoires, CDC Habitat et Frey veulent ainsi faire évoluer ces zones commerciales pour répondre à des impératifs économiques, sociaux, urbains et environnementaux. Avec ce projet, ils espèrent réaliser cinq objectifs : accompagner la transformation des territoires et traiter notamment les dysfonctionnements urbains et architecturaux des entrées de ville ; imaginer leur transformation en nouveaux quartiers mixtes ; favoriser la production de logements répondant aux nouveaux mode de vie ; agir comme levier de la transformation écologique des territoires au travers de projets de recomposition et de reconquête urbaines intégrant les enjeux environnements ; et anticiper la nécessaire adaptation de ces zones aux nouvelles tendances de consommation.