Le 11 octobre, l'ARS Île-de-France a reçu un signalement concernant un cas de dengue chez un résident de Limeil-Brévannes. Les analyses biologiques ont confirmé ce cas. Après enquête, menée en collaboration avec les équipes de Santé Publique France, il a été établi que ce cas s'agissait du premier cas autochtone enregistré en Île-de-France.
Un cas est qualifié d'autochtone lorsque la personne contracte la maladie sans avoir récemment voyagé dans une zone d'endémie. En réponse à ce cas, l'ARS Île-de-France a mis en place des mesures de lutte anti-vectorielle renforcées, conformément aux protocoles établis pour cette situation.
Deux campagnes de démoustication en cours
Deux campagnes de démoustication successives ont été planifiées pour réduire le risque de propagation de la dengue dans deux zones spécifiques de Limeil-Brévannes : la première s'est déroulée pendant la nuit du dimanche 15 au lundi 16 octobre, tandis que la seconde est prévue pour la nuit du vendredi 20 au samedi 21 octobre, sous réserve des conditions météorologiques. En cas d'obstacles météorologiques, la deuxième campagne sera reportée.
En 2023, l'ARS Île-de-France a autorisé une vingtaine d'opérations de démoustication dans la région francilienne. Ces opérations sont déclenchées après la confirmation de cas de dengue dans ces zones. Leur but n'est pas d'éliminer complètement les moustiques tigres, mais de réduire le risque de propagation de la dengue, une maladie infectieuse avec des complications potentiellement graves.
L'ARS Île-de-France mènera également des enquêtes sur le terrain, y compris des visites auprès des riverains pour détecter d'autres cas possibles et diffuser des messages de prévention.