AccueilActualitéRégion Île-de-France & Grand ParisUne grève touche le Centre Pompidou

Une grève touche le Centre Pompidou

Les personnels du Centre Pompidou sont en grève depuis le 16 octobre. Ils craignent pour leur avenir en raison de la future fermeture du musée pour cinq ans.
Les syndicats réclament des "garanties sur la non-externalisation des missions et services, sur le maintien de la masse salariale".
© Shutterstock - Les syndicats réclament des "garanties sur la non-externalisation des missions et services, sur le maintien de la masse salariale".

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Le Centre Pompidou, le plus vaste musée d'art moderne de Paris, également connu sous le nom de Beaubourg et abritant plus de 140 000 œuvres dans ses collections nationales, est resté fermé en début de semaine. Les 200 membres syndicaux du personnel, qui représentent les 1 000 employés du Centre Pompidou, ont voté en faveur de la reconduction de leur grève, qui a débuté il y a quelques semaines, pour une période d'un mois.

La raison invoquée par l'intersyndical est que les négociations en cours avec la direction sur un protocole d'accord “ne garantissent pas le devenir de leurs emplois et de leurs missions”. Inauguré il y a près d'un demi-siècle, il doit, en effet, fermer progressivement à partir de 2025 pour d'importants travaux de désamiantage et de rénovation, estimés à plus de 260 millions d'euros, auxquels s'ajouteront les coûts de mise en œuvre d'un projet culturel d'un montant "au moins équivalent", selon une source proche du dossier.

Pendant la période de fermeture, une partie des employés sera redéployée vers le Grand Palais, actuellement en travaux de restauration et prévu pour rouvrir en 2024. D'autres agents seront affectés aux locaux de stockage des collections au nord de Paris. En outre, un nouveau pôle dédié à la création et à la conservation, situé à Massy dans l'Essonne, ouvrira ses portes en 2026, et certains agents y seront également affectés.

Une “bataille politique

Face à ce projet d'ampleur, l’intersyndical avait déjà voté la grève le 5 octobre avant de l’entamer le 16 par roulement entre les services (accueil, sécurité, conservateurs, régisseurs...). Soucieux de "maintenir la cohésion du lieu multidisciplinaire et l'accès du public aux collections nationales" pendant la fermeture, ils appellent ce public à signer une pétition pour les soutenir.

Après l'assemblée générale, qui s’est tenue récemment, une cinquantaine d'agents, accompagnés par l'intersyndicale, ont investi, ce lundi, les bureaux de la direction générale, dans un immeuble jouxtant le musée, où ils ont déployé une banderole "En Grève".

L'intersyndicale entend "maintenir la pression" et parle d'une "bataille politique", jusqu'à ce que la direction s'engage par écrit sur plusieurs points, dont le redéploiement des agents dans "un lieu unique" pendant la fermeture du Centre, ce qui a été refusé par la direction et le ministère de la Culture.

Les syndicats réclament aussi des "garanties sur la non-externalisation des missions et services, sur le maintien de la masse salariale" et sur les droits des agents, notamment ceux à temps partiel, à retrouver leur poste à la réouverture.

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